Le premier patient français contaminé par le coronavirus MERS-CoV vient de décéder des suites de son infection. Il s’agit de la 23e victime depuis le début de l’épidémie, qui a touché pour l’heure 44 personnes. Un second malade français est toujours en train de lutter pour survivre à cette même maladie.

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    Le coronavirus MERS-CoV vient de tuer le premier patient français contaminé. Ce virus est apparu en avril 2012 en Jordanie, mais il n'a été détecté la première fois qu'en septembre 2012. Il était jusque-là complètement inconnu. © NIAID, RML, DP

    Le coronavirus MERS-CoV vient de tuer le premier patient français contaminé. Ce virus est apparu en avril 2012 en Jordanie, mais il n'a été détecté la première fois qu'en septembre 2012. Il était jusque-là complètement inconnu. © NIAID, RML, DP

    La Direction générale de la santé (DGS)) vient d'annoncer le premier décès d'un Français infecté par le nouveau coronavirus, appelé depuis peu MERS-CoV. Cet homme de 65 ans avait attrapé le virus lors d'un séjour à Dubaï. Hospitalisé depuis le 23 avril à Valenciennes avant d'avoir été transféré à Douai puis au CHRU de Lille, ce patient est le 23e à mourir de ce virus émergentémergent, qui a déjà contaminé 44 personnes.

    Un second Français est lui aussi atteint par le coronavirus et se trouve dans un état stable, mais toujours critique. Il a très probablement été infecté lorsqu'il a partagé la chambre du premier patient, entre le 27 et le 29 avril dernier, à l'hôpital de Valenciennes.

    Les premiers cas humains d'infection par ce virus nouvellement apparu remontent à avril 2012 en Jordanie, bien qu'ils n'aient été diagnostiqués que plus tard. Depuis, il frappe d'autres pays du Moyen-Orient. L'Arabie Saoudite paie le plus lourd tribut, avec 18 de ses ressortissants ayant succombé à ce cousin du virus du Sras. Cette région du globe inquiète particulièrement l'OMS, en termes de propagation du virus. En effet, le hadj, le pèlerinage des musulmans venus du monde entier vers La Mecque, étant prévu pour le mois d'octobre. Les autorités sanitaires restent ainsi sur le pied de guerre.